Le taux de chômage en Tunisie est de 15,3% au deuxième trimestre de 2025. Il reste très important malgré une sensible baisse et une croissance de 3.2 % pendant la même période. Mais essayons de trouver certaines pistes pour y remédier.
- Miser sur la formation professionnelle
La formation professionnelle en Tunisie connaît une certaine embellie avec une augmentation des offres de formation de 6.35% . Ces offres correspondent à de nouveaux secteurs en forte demande avec en première ligne les secteurs numériques telles que l’intelligence artificielle ou la cybersécurité, mais également les secteurs des énergies renouvelables. Ces secteurs enregistrent une forte employabilité atteignant de 75% et jusqu’à 100%.
- Faire correspondre les domaines de l’enseignement supérieur aux besoins du marché
La crise du chômage des doctorants tunisiens reflète le manque de correspondance entre les besoins du marché et les formations proposées par l’enseignement supérieur.
Le ministère de l’enseignement supérieur devrait en amont chercher à encourager les étudiants à opter pour certaines filières qui correspondent aux besoins futurs du marché du travail. Cela va leur offrir une formation utile qui leur permet de retrouver facilement un emploi, après leurs études.
- La reconversion professionnelle
Même titulaire d’un diplôme universitaire ou d’un diplôme professionnel, rien ne doit empêcher un citoyen de renforcer ses chances à retrouver un nouvel emploi en optant vers des stages de mise à niveaux, des cours de jour ou de soir, apprentissage d’une langue étrangère ou même une formation professionnelle.
- Encourager les initiatives personnelles
Le projet de loi des Finances 2026 va, entre autres, encourager les initiatives personnelles pour lancer des entreprises ou adopter l’autoentrepreneuriat.
- lutter contre l’économie informelle
Le calcul du taux de chômage se fait par rapport à toutes les activités régulières. Toute activité informelle ou parallèle n’est pas prise en compte alors qu’elle est une source de revenus pour une certaine marge des citoyens. Il est important de régulariser leurs activités non seulement pour qu’ils soient déclarés, mais qu’ils participent, également, dans le paiement des impôts et que leurs transactions financières soient traçables.