L’hôpital local de la ville de Ghannouch au gouvernorat de Gabès a
accueilli en urgence mardi soir 20 cas de personnes asphyxiées.
Les patients admis habitent tous dans les environs de l’usine du Groupe
chimique tunisien (GCT) et ont subi l’impact des gaz qui en émanent. Le
cadre hospitalier a réussi à les secourir et a déclaré qu’ils ne présentent
plus aucune séquelle dangereuse pour leur santé.
Les émanations de gaz toxiques par le GCT ont été souvent l’objet de
manifestation et de contestation de la part des associations
environnementales, des militants écologiques et des habitants de la
région.
Face à une telle contestation, les autorités ont souvent promis, depuis
des années, d’y mettre fin et de minimiser les rejets dans l’air qui
bouleversent l’air ambiant et l’écosystème, mais leurs efforts semblent
encore insuffisants.