Dans le cadre de sa lutte contre la cybercriminalité, le ministère de l’intérieur a adopté une stratégie qui se déploie par la sensibilisation, l’éducation, la protection des données et la détection par les unités de sécurité de l’activité suspecte, a expliqué le lundi 22 septembre sur les ondes de la radio nationale Sahbi Al Amri, chef de service à la police judiciaire.
Dans ce cadre, le ministère de l’Intérieur a lancé des cycles de formation afin que les unités sécuritaires soient aptes à parer toute attaque ou risque cybernétique., surtout que les attaques cybernétiques deviennent de plus en plus sophistiquées et élaborées pour faire le plus grand tort sans que les auteurs soient détectés.
Il a ajouté que la Tunisie est membre de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et ses travaux sur le cyberespace et coopère avec la société civile ainsi que les ministères des Technologies de la Communication, la Justice, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique.
Pour rappel: est qualifié de cybercriminel tout acte illégal commis sur le web comme par exemple le détournement des données personnelles ou bancaires; le chantage numérique; ou le piratage des profils sur les réseaux sociaux.
Sahbi Al Amri a justement conseillé tout internaute à bien protéger ses photos, ses données personnelles et bancaires et de bien éviter d’ouvrir des liens douteux qui peuvent implémenter dans l’ordinateur ou le smartphone des logiciels malveillants ou des virus.
Il a également annoncé le 8 octobre prochain comme la date où se tiendra la conférence nationale organisée par le ministère de l’Intérieur et intitulée «La cybercriminalité face à l’intelligence artificielle et aux développements technologiques modernes ». Des entreprises spécialisées dans la sécurisation informatique prendront part à l’événement et proposeront les dernières innovations du domaine.