Une source bien informée sur l’accord entre l’entité sioniste et les représentants de Hamas a déclaré au journaliste de Reuters , que les otages israéliens seront probablement libérés le samedi selon le plan d’action américain pour finir la guerre à Gaza.
Il a indiqué que les forces sionistes vont appliquer la première phase en se retirant partiellement de la bande dans les 24 heures qui suivent la signature. La signature de l’accord va avoir lieu l’après midi de ce jeudi, heure de Gaza.
Trump a déclaré avoir pu obtenir un cessez-le-feu et un échange des otages israéliens contre les prisonniers palestiniens détenus chez l’entité sioniste et ce en guise de la première étape de son plan pour finir la guerre à Gaza, qui a, rappelons-le, fait tomber plus de 67 milles personnes en martyrs.
Les pourparlers indirects qui se sont déroulés en Égypte ont donné l’accord des deux parties sur la première phase du plan de Trump composé de 20 conditions pour finir la guerre dans la bande de Gaza.
Cet accord s’il est complètement appliqué pourra rapprocher, plus que jamais, les deux parties de la fin de la guerre qui s’est transformée en un conflit régional attirant d’autres pays comme l’Iran, le Yémen et le Liban.
Les nouvelles du cessez-le-feu ont déclenché des vagues de célébrations chez les Gazaouis. De l’autre côté aussi les familles des otages ont lancé des feux d’artifice et ont célébré l’arrivée de l’accord.
Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré qu’un conseil ministériel va être tenu aujourd’hui pour l’acceptation de l’accord. Il a annoncé dans un communiqué «avec l’acceptation sur la première phase du plan, on va récupérer tous nos otages»
Un porte-parole de Hamas a confirmé être arrivé à un accord pour finir la guerre à Gaza, ajoutant que le plan prévoit de finir la guerre à Gaza, d’en retirer les troupes sionistes, de faire entrer les aides humanitaires et d’échanger les détenus. Il a déclaré «nous assurons que les sacrifices de notre peuple ne seront pas vains et que nous leur serons toujours fidèles. Nous n’ abandonnerons pas les droits nationaux de notre peuple d’obtenir la liberté, l’indépendance et l’ autodétermination».
Une source de Hamas a annoncé que la libération des détenus vivants sera faite dans un délais de 72 heures après la signature de l’accord. Des cadres de Hamas ont expliqué que la durée va être plus longue pour sortir les dépouilles des otages morts, qui seraient 28 gisant sous les débris à Gaza.
Trump a quant à lui informé Fox news que les otages israéliens seront probablement libérés le lundi.
Le secrétaire des Nations Unies, António Guterres, a appelé toutes les parties à honorer leurs parts du contrat. Il a ajouté « Il faut assurer l’entrée des aides humanitaires et des produits commerciaux essentiels à Gaza maintenant et sans délais. Il faut que la souffrance cesse.»
Hamas a, selon ses propres indications, soumis sa liste de prisonniers palestiniens à échanger contre les otages israéliens.
Il est utile toutefois de mentionner que Hamas refuse jusqu’à maintenant de discuter l’abandon de ses armes. Hamas a déclaré refuser cette condition tant que les forces sionistes occupaient les terres de Gaza.
La prochaine phase du plan de Trump invite à la formation d’une coalition internationale conduite par lui et qui compte l’ancien premier ministre britannique Tony Blair qui va être chargé de gérer la bande de Gaza après la guerre.
Les pays arabes qui soutiennent le plan pour la paix de Trump déclarent que cet accord doit mener à la formation d’une nation palestinienne indépendante in fine, ce que Netanyahou refuse et dit que ça n’arrivera jamais.
Il n’y a aucune indication claire de qui va diriger Gaza après la guerre. Mais Netanyahou, Trump, les pays occidentaux et arabes refusent que Hamas y occupe un quelconque rôle. Il faut rappeler que Hamas dirigeait la bande de Gaza depuis 2007 après avoir vaincu le parti Fath aux élections.
Hamas a déclaré qu’elle n’allait abandonner la gouvernance de Gaza que pour un gouvernement de Technocrates palestiniens sous l’égide de l’autorité palestinienne et soutenu par les pays arabes et musulmans refusant d’attribuer aucun rôle à Tony Blair ou toute autre autorité occidentale à Gaza.
