La fédération générale du pétrole et des produits chimiques affiliée à l’UGTT a appelé dimanche 12 octobre à l’adoption d’une vision nationale complète pour aborder la situation environnementale et sociale dans la région de Gabès, basée sur un équilibre entre les exigences environnementales, économiques et sociales.
Il a également souligné que le groupe chimique tunisien est un acquis national et stratégique qui contribue à la sécurité alimentaire nationale et mondiale et fournit des milliers d’emplois directs et indirects.
La fédération a indiqué dans un communiqué qu’il y a des défis environnementaux et professionnels cumulés à cause d’activités industrielles précédentes et des conditions de travail vétustes, invitant les autorités à moderniser les équipements industriels et à hausser le niveau de la protection de l’environnement et des employés dans les unités du groupe.
Le communiqué a souligné le manque de cadres et d’agents suite à l’ arrêt des recrutements depuis 2013. cela a impacté le rythme du travail et de l’inspection technique, alors qu’il y a une recrudescence des demandes de la société civile pour améliorer la qualité de l’air, de l’eau et garantir un environnement sain pour l’employé et le citoyen.
Elle a assuré qu’il faut accélérer la mise en œuvre des programmes gouvernementaux précédents en rapport avec le réaménagement environnemental et le développement de l’infrastructure industrielle, en appelant à une approche inclusive et responsable qui réunit les autorités officielles, la société civile, les experts et les représentants des employés pour synthétiser des solutions pratiques et durables.
Elle a insisté, dans ce cadre, sur la nécessité de moderniser les unités industrielles avec des procédés propres, de développer les programmes de sécurité et de santé au travail et d’ investir dans les énergies propres et les techniques vertes.
Elle a également évoqué le phosphogypse en déclarant qu’il faut trouver le moyen de traiter cette matière et de la valoriser avec des moyens technologiques modernes et durables.
La fédération a par ailleurs assuré qu’il faut renforcer la transparence dans le partage des données sur la situation environnementale et professionnelle pour renforcer la confiance entre l’entreprise et la société civile.
La fédération a considéré que l’avenir du groupe chimique doit se baser sur trois piliers complémentaires :
-Un pilier environnemental avec des solutions scientifiques pour lutter contre la pollution
-un pilier social pour protéger ses employés et améliorer leurs conditions.
-un pilier économique pour développer la rentabilité du groupe et renforcer sa participation dans la création de richesse.
