Le ministère de l’agriculture, des sources hydrauliques et de la pêche a invité les éleveurs à faire attention et à prendre les mesures préventives nécessaires pour protéger leurs cheptel.
Il faut rappeler que les conditions climatiques actuelles (haute température et forte humidité) renforcent la présence et la multiplication des insectes, surtout les insectes et les mouches qui véhiculent les maladies animales transfrontières.
Dans ce cadre, le ministère a invité les éleveurs à adopter l’approche d’une santé unique, qui est une approche intégrée et collaborative qui reconnaît l’interdépendance de la santé humaine, animale et environnementale, ainsi que le principe du confort de l’animal qui lui garantit un bon traitement et l’obtention de soins, selon le communiqué du mardi 21 octobre.
Les services vétérinaires ont aussi appelé à ce qu’il y ait un nettoyage quotidien des étables et ses environs pour assurer un environnement propre et sain pour les animaux. Ils ont également recommandé à assécher les eaux qui stagnent dans les étables et ses environs pour éviter une multiplication des insectes, d’éloigner les déchets et les engrais animaliers des étables le plus possible et de les asperger des insecticides autorisés.
Le ministère a aussi conseillé de protéger les animaux des piqûres d’insectes surtout pendant les nuits en les abritant dans les étables, à installer des moustiquaires aux fenêtres et aux bouches d’aération et à vaporiser les insecticides autorisés dans les étables et sur les animaux ( surtout la tête, les oreilles, les extrémités et le ventre). Il est aussi indiqué de laver les petits ruminants dans des bassins spéciaux qui contiennent des insecticides autorisés tous les 15 jours ou après chaque épisode pluvieux. Il faut par ailleurs éviter d’acheter des animaux dont on ne connaît pas l’origine qui peuvent véhiculer des maladies et appeler le médecin vétérinaire à chaque fois qu’on remarque une maladie atypique.
Le ministère a assuré que la protection et les soins quotidiens représentent une pierre angulaire dans la protection du cheptel national, son confort et sa bonne santé, ce qui va se refléter positivement sur la santé de l’humain et la sécurité des produits animaliers, dans le cadre de l’esprit de solidarité et de responsabilité communs à l’éleveur, au médecin vétérinaire et à l’administration.