L’association nationale des PME a publié un communiqué sur sa page officielle de Facebook dans lequel elle a exprimé son inquiétude face aux retards que connaissent beaucoup de jeunes et de chefs de petites et moyennes entreprises en ce qui concerne leurs entrées d’argent en devises qui proviennent de plusieurs secteurs d’activités, notamment le secteur des services informatiques et l’export.
Même si l’association valorise les efforts de la Banque Centrale de Tunisie pour préserver les équilibres monétiques et financiers, elle appelle le gouverneur de la BCT à intervenir urgemment pour faciliter les procédures bancaires qui concernent les transferts en devises et permettre aux jeunes et aux entreprises de recevoir leur dû sans obstacles bureaucratiques qui bloquent l’activité économique et affaiblissent la crédibilité.
L’association souhaite également attirer l’attention vers le besoin urgent de réformer le code actuel des changes et du Commerce extérieur pour être en conformité avec les développements économiques et digitaux, et ce en permettant à chaque partie qui exporte des services ou des produits de faire rentrer de la devise facilement et en toute transparence.
Dans ce cadre, l’association assure que les réelles perspectives d’emplois en Tunisie résident aujourd’hui dans l’export des nouveaux services et métiers, qui se basent sur le travail en freelance comme une nouvelle forme d’emplois adoptée dans la majeure partie des pays.
Ce nouveau type de métiers représente une opportunité stratégique pour la création de richesse, l’absorption des jeunes compétences et l’apport de devises de manière créative et directe.
Tout ce retard à procéder fait perdre à la Tunisie de vraies chances pour obtenir des gains en devises, et affaiblit ses capacités compétitives sur les marchés régionaux et internationaux
L’association assure que la facilitation des procédures, la digitalisation des transactions, l’annulation de la bureaucratie excessive sont les clés pour augmenter les ressources en devises du pays et à booster la dynamique économique nationale.
L’association renouvelle son intention avec tous les parties concernées pour trouver des solutions urgentes et pratiques qui renforcent la confiance des investisseurs et libère les énergies jeunes et innovantes.
L’association a finalement déclaré «La Tunisie a besoin de chaque dinar et de chaque idée, facilitons le chemin devant ceux qui créent la richesse»