avant premier
  • Home
  • Finance
  • Le trafic illicite de migrants représente 61% des affaires traitées par la CTAF
Finance

Le trafic illicite de migrants représente 61% des affaires traitées par la CTAF

Les dossiers de trafic illicite de migrants ont constitué 61% des affaires traitées par la Commission tunisien d’analyse financière en 2025, suivis des affaires de paris sportifs à 15%, puis de celles du trafic d’argent à 6%.

Selon le rapport de la commission pour l’année 2024, les transferts internationaux  d’argent sont devenus le mécanisme de transfert le plus largement utilisé dans plusieurs dossiers, en particulier ceux liés à la traite des êtres humains, aux transferts nationaux et aux transactions en espèces.

Par des enquêtes parallèles dirigées vers les autorités chargées de l’application de la loi et les autorités judiciaires, la commission a répondu pour l’année 2024 à 867 demandes de coopération au niveau national, contre 571 demandes en 2023, ce qui signifie une augmentation enregistrée de 53%.

En pratique, la commission a reçu,  l’année dernière, 1236 déclarations de soupçon des parties concernées,  soit une augmentation de 45% par rapport à 2023 et 425 déclarations ont déjà été traitées.

Au niveau international, la commission a maintenu une coopération étroite avec ses homologues à l’étranger, en émettant 91 demandes et en recevant 36 dans le cadre de la coopération dans le domaine des enquêtes financières.

La commission a confirmé dans son rapport qu’elle était prête, avec les parties concernées, pour une évaluation mutuelle du mécanisme national par le Groupe d’action financière au Moyen-Orient pour l’Afrique du Nord, qui devrait commencer en août 2025, dans le cadre de préparatifs minutieux pour assurer la conformité avec les normes internationales applicables pour lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

La commission tunisienne d’analyse financière a été créé par la loi n°75 de 2003, du 10 décembre 2003, relative à l’appui à l’effort international pour combattre le terrorisme et prévenir le blanchiment d’argent.

La commission en plus des pouvoirs généraux dans ce domaine qui lui ont été conférés, publie des déclarations concernant les opérations et les transactions suspectes ou inhabituelles, pour les analyser et informer de leur résultat, avec la possibilité d’autoriser temporairement le déclarant à geler les fonds soumis objet de la déclaration et à les placer dans un compte d’attente.

Related posts

Il faut réformer le code des changes, selon l’ ANPME

Ines Ayed

Leave a Comment