Le ministre du Commerce et du développement des exportations, Samir Abid, a présidé le mardi 28 octobre le lancement des préparatifs pour mettre au point une stratégie de lutte contre le gaspillage alimentaire.
Samir Abid a souligné que le problème de gaspillage alimentaire représente un défi sur les niveaux social, économique et environnemental de manière égale. Par ailleurs, le gaspillage cause de grandes pertes à l’économie nationale, dilapide nos ressources naturelles et participe dans l’émanation de gaz à effet de serre, selon lui.
Samir Abid a assuré que la phase actuelle nécessite de créer de nouvelles méthodes et de nouveaux mécanismes et ce en mettant au point une stratégie nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire accompagnée d’un plan d’action réalisable et un plan de communication qui cible toutes les catégories sociales sans exception et qui prend en compte les moyens de communication modernes comme les médias sociaux.
Dans le même contexte, il a expliqué que la préparation de la stratégie nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire va se faire sur des bases scientifiques et pratiques. La stratégie va comprendre plusieurs thématiques qui vont être traitées par tous les intervenants, en coordination avec l’Institut national de la consommation et sous la tutelle d’un comité mixte formé par les cadres, les fonctionnaires et les acteurs de la société civile.
Le ministre a avoué espérer que le changement empreint la société en ce qui concerne le gaspillage alimentaire en commençant par la famille et arrivant à l’adoption de cette attitude de lutte contre le gaspillage comme étant une composante économique et sociale intrinsèque.
Il est important d’indiquer que l’Institut national de la consommation a réussi ces dernières années à estimer concrètement le volume de gaspillage alimentaire. Son travail permet aujourd’hui de déterminer les meilleurs moyens de lutte, et d’optimiser l’organisation des campagnes de sensibilisation, de formation et d’information qui ciblent tourtes les couches sociales et spécifiquement les plus jeunes pour leur inculquer la culture de respect des ressources dès le plus jeune âge.
Des workshops et des conférences ont été, par ailleurs, organisés pour fédérer les acteurs économiques et sociaux autour du sujet du gaspillage alimentaire, les inciter à ratifier le pacte de La loi anti gaspillage et pour l’économie circulaire qui représente une engagement collectif de tous les intervenants pour une consommation plus responsable.
Cette stratégie a été mise au point par L’institut national de la consommation en coopération avec l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO).
