Antonio Gueterres, secrétaire générale, a assuré qu’il faut activer le système d’alerte précoce pour tous les pays à l’arrivée de 2027 aux vues d’une crise climatique qui s’intensifie.
Guterres a déclaré que le monde doit agir beaucoup plus rapidement pour répondre aux besoins plus grandissants face à l’aggravation de la crise climatique et de ses dépenses. Il a assuré que le rapport publié par le programme onusien pour l’environnement concernant le déficit de financement de l’adaptation au changement climatique est une sonnette d’alarme dangereuse.
Le secrétaire général a ajouté, commentant les résultats du rapport, que le financement de l’adaptation n’arrive pas à suivre le rythme des impacts climatiques accélérés. Cela rend les groupes les plus vulnérables du monde exposés aux impacts de l’élévation du niveau de la mer, des tempêtes mortelles et de la chaleur torride.
Le rapport a expliqué que le financement nécessaire pour le pays en développement pour pouvoir s’adapter est 12 fois supérieur à celui obtenu aujourd’hui.
Dans ce contexte, António Guterres a expliqué qu’il ne s’agit pas seulement d’un déficit de financement, mais d’un déséquilibre dans la solidarité mondiale, un déséquilibre mesuré par des maisons inondées, des cultures endommagées, un développement perturbé et des pertes en vies humaines.
Il a souligné que la 30e Conférence des Nations Unies sur le climat (COP30), qui se tiendra à Belém, au Brésil, le mois prochain, doit présenter un plan d’action mondial pour s’assurer que les pays en développement disposent des ressources et des capacités nécessaires pour protéger leurs populations, améliorer leur sécurité alimentaire et hydrique, et renforcer la résilience dans tous les secteurs de développement.
Il a noté que cela inclut le respect par les pays développés de leur engagement à doubler le financement de l’adaptation, et tous les acteurs financiers allant de l’avant avec la mise en œuvre de la Feuille de route de Bakou (lieu de la 29e Conférence sur le climat) jusqu’à Belém, mobilisant 1,3 trillions de dollars par an d’ici 2035. avec une part équitable et stable allouée à l’adaptation, et en veillant à ce que les nouveaux financements n’alourdissent pas le fardeau de la dette.
