Jannat Abidi, chef du département de néphrologie à l’hôpital militaire, a déclaré qu’elle supervisait une équipe de recherche qui avait mené une étude sur des patients atteints de diabète et d’hyper tension artérielle, dont les résultats ont révélé qu’environ la moitié des patients souffraient de maladies rénales chroniques. Cela révèle un lien étroit entre les répercussions du diabète et de l’hypertension sur le fonctionnement des reins.
Selon Dr. Abidi, un rapport a émergé de l’étude appelant à la nécessité d’adopter une investigation précoce des maladies rénales chez chaque patient diabétique et hypertendu, tout en développant un plan d’action pour publier un livre blanc qui considère la maladie rénale comme la troisième maladie silencieuse qui nécessite un diagnostic précoce comme le moyen le plus important de la prévenir.
En marge de la treizième conférence de l’Association Tunisienne de Néphrologie, Dr. Abidi a déclaré que les estimations du support de la caisse nationale d’assurance maladie des frais de la dialyse du sang pour les patients atteints d’insuffisance rénale, qui sont au nombre de 13204, sont environ de 267 mille dinars par an.
Selon le médecin, le montant des dépenses peut être réduit lorsque la détection précoce des indicateurs de lésions rénales chez les patients diabétiques et hypertendus peut nous faire éviter l’aggravation des cas. Ce qui signifie que le début de la détection de la maladie permet médecin de premier abord de proposer au patient un protocole de traitement qui le protège d’atteindre le stade de l’insuffisance rénale aiguë et lui évite l’obligation de subir la dialyse du sang avec une machine, leur gardant leur santé et réduisant ainsi les dépenses de traitement.
Elle déclare espérer que le ministère de la Santé annoncera l’adoption de ce livre blanc, qui révèle la relation interconnectée entre le diabète, l’hypertension artérielle et l’insuffisance rénale, pour commencer un protocole de prévention et de traitement précoce.
La même porte-parole a souligné que la publication du livre blanc, qui révèle ce lien étroit entre le trio silencieux, est un précédent médical dont l’État tunisien sera fier.
