Suite à l’agression de deux soldats de la Garde nationale aux États-Unis, l’administration Trump a lancé une révision des demandes de carte verte et d’asile relatives aux pays considérés comme sensibles.
Les États-Unis ont entrepris un renforcement majeur de leurs politiques migratoires. Sous l’administration Trump, il a été ordonné de procéder à une vérification systématique de toutes les cartes vertes (« green card », un visa de résident permanent) attribuées à des individus provenant de pays jugés sensibles. Cette liste inclut notamment l’Afghanistan, l’Iran, Cuba, la Somalie, le Soudan, le Yémen et le Venezuela. « Je vais mettre fin de manière permanente à l’immigration en provenance de tous les pays du tiers-monde afin de donner une chance au système américain de se remettre entièrement », a déclaré le président américain plus tard dans la journée sur son site Truth Social, en proférant une longue tirade à l’occasion de la fête de Thanksgiving.
L’USCIS, dirigé par Joseph Edlow, a déclaré avoir reçu des directives présidentielles pour reprendre une vérification minutieuse de chaque résident permanent provenant de ces pays. L’agence fait référence à une liste de 19 pays identifiée dans une déclaration présidentielle antérieure. D’après CBS, des membres du Département de la Sécurité intérieure (DHS) ont souligné que cette démarche s’inscrit dans un toilettage bien plus vaste des programmes d’immigration et d’asile validés au cours des administrations précédentes.
