Une fuite d’eau a endommagé, le 27 novembre dernier, entre 300 et 400 ouvrages à la bibliothèque des Antiquités égyptiennes du Louvre. Ces ouvrages, principalement des revues d’égyptologie et de documentation scientifique, datent de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Francis Steinbock, administrateur général adjoint du musée, a précisé qu’aucun ouvrage patrimonial n’a été touché et qu’aucune perte irrémédiable n’a été signalée. Les ouvrages seront remis en état par des professionnels après avoir séché.
La fuite a été causée par l’ouverture accidentelle d’une vanne sur le réseau hydraulique alimentant le chauffage et la ventilation de la bibliothèque, système qui est déjà en obsolescence et doit être remplacé d’ici septembre 2026. Steinbock a qualifié l’incident d’ »extrêmement regrettable » et une enquête interne est en cours. La CFDT-Culture (Confédération française démocratique du travail) a exprimé des préoccupations concernant l’état des infrastructures du musée et a annoncé organiser une assemblée générale pour discuter des mesures à prendre.
Le Louvre, célèbre pour son afflux de visiteurs, a récemment décidé d’augmenter de 45 % le prix d’entrée pour les visiteurs extra-européens, mesure destinée à générer des fonds pour moderniser le musée face à des problèmes structurels persistants.
