L’ Association des magistrats tunisiens a déclaré lundi 15 décembre que le ministère de la Justice, via l’Inspection Générale, a envoyé des convocations à un nombre de magistrats pour les questionner sur leurs opinions et leurs prises de positions critiques vis à vis de la situation de la justice en Tunisie.
Selon un communiqué publié sur la page officielle de l’association sur Facebook, il a été affirmé que le droit des magistrats à se réunir et à s’exprimer est un droit constitutionnel garanti par les lois nationales et les conventions internationales signées par la république tunisienne.
L’association a mis en garde contre le risque que ces questionnements ne deviennent des sanctions punitives contre les magistrats dans une ère marquée, selon elle, de l’autoritarisme du pouvoir et son monopole des affaires judiciaires et des magistrats.
Le communiqué a souligné que ces agissements augmentent la propagation de la peur parmi les magistrats et un climat d’intimidation dans le but de les décourager d’exprimer leurs préoccupations concernant la détérioration des conditions de la justice dans le pays.
