Le Basel Anti-Money Laundering Index 2025, publié par Basel Institute, a classé la Tunisie parmi les pays africains les moins exposés aux risques de blanchiment d’argent, après l’obtention d’un index total de 4.75/10.
Parmi 48 états africains concernés par l’évaluation, La Tunisie s’est placée à la quatrième position dans le classement africain comme pays le moins exposé aux risques du blanchiment d’argent. ce classement la rend également parmi les pays les plus sécurisés dans le continent et affirme la cohésion du système financier national et sa capacité à affronter les défis financiers.
Sur un plan mondial, la Tunisie est arrivée 119ème sur un classement de 177 pays, se plaçant devant la majeure partie des pays africains et de Moyen-Orient (MENA).
Ce classement est expliqué par plusieurs facteurs: le cadre légal du pays de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, qui se concorde aux normes internationales, ainsi que la stabilité institutionnelle et ce qu’elle offre comme transparence au travail des entreprises.
Cette classification est basée sur 17 indicateurs répartis dans plusieurs domaines, couvrant principalement la qualité du cadre réglementaire, le niveau de transparence, les normes financières, la responsabilité publique et les risques juridiques.
À l’international, la Finlande, l’Islande, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, la Suède et la Suisse sont parmi les pays les plus résilients dans ce domaine, avec des scores inférieurs à 4,70, les plaçant dans la catégorie à faible risque.
Il est à noter que, le 10 octobre, la Banque centrale de Tunisie a appelé les banques et institutions financières à être plus vigilantes, suite à la publication des résultats de la mise à jour de l’évaluation nationale des risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme pour la période allant de 2022 à 2024.
L’institut qui a émis l’index a également recommandé la nécessité d’exercer une diligence financière pour prévenir les risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, en renforçant le système de conformité et en prenant toutes les mesures nécessaires pour assurer l’application optimale des normes de diligence raisonnable, en plus de mettre à jour les programmes de formation pertinents, d’une manière qui soutient le développement de la compétence professionnelle des cadres et agents.
