La conférence climatique annuelle des nations unies pour le climat, qui commence lundi au Brésil, a une grande importance stratégique, notamment avec la présentation des plans d’action de tous les pays signataires.
« Nous nous trouvons à un moment décisif, ne le laissons pas passer. » Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, met constamment l’accent sur la nécessité de la COP30. Il mise sur la conférence climatique annuelle de l’ONU, prévue du 10 au 21 novembre à Belém, au Brésil, pour revitaliser les discussions internationales axées sur le climat. Mission qui s’avère difficile, mais pas insurmontable, après des dernières éditions décevantes et dans un contexte influencé par le climatonégatinisme de Donald Trump et un recul de l’ intérêt porté pour les problématiques environnementales dans les nations prospères.
À l’instar de l’Allemagne, qui met un frein sur l’élimination des véhicules à combustion en Europe d’ici 2035, ou de la Norvège, qui autorise l’exploration minière dans les fonds marins. Une régression alors que les conséquences du changement climatique se font de plus en plus palpables, entre l’augmentation du taux de mortalité associé aux vagues de chaleur estivales, la hausse du niveau des océans et les événements météorologiques extrêmes.
