Le Syndicat des Pharmaciens d’Officine de Tunisie a invité le lundi 10 novembre, les autorités de tutelle à intervenir pour débloquer la situation de la CNAM.
Le syndicat a tenu de rappeler que la CNAM n’a pas payé son dû aux pharmaciens malgré l’existence de liquidités après le paiement des cotisations trimestrielles.
Le syndicat a déclaré dans un communiqué : « La Caisse nationale d’assurance maladie, dans une escalade injustifiée, n’a pas payé une partie de ce qu’elle devait aux pharmaciens, malgré la disponibilité des liquidités après la collecte des cotisations trimestrielles, et sans aucune justification légale ou logique, dans un acte qui constitue une infraction grave aux principes de gestion de l’établissement public et à l’étendue de son engagement envers les accords et les lois.»
Le Syndicat des pharmaciens d’Officine a appelé la Première ministre et le ministère des Affaires sociales à assumer pleinement leur responsabilité et à intervenir d’urgence pour arrêter ce qu’il appelle une « irresponsabilité administrative », soulignant qu’elle se réserve le plein droit de prendre toutes mesures institutionnelles et juridiques pour défendre la dignité de la profession et les droits de ses praticiens.
Elle a considéré que ce comportement représente une première dangereuse dans l’histoire de l’administration tunisienne et reflète un désaveu des termes de l’accord et de l’engagement social de la Caisse, et est presque une annonce d’abandon du système de la partie payante qui ne subsiste encore qu’avec les sacrifices des pharmaciens », selon le texte de la déclaration.
Le Syndicat des pharmaciens d’Officine a souligné que « la poursuite de cette approche creuse le fossé entre les institutions et les citoyens et fait perdre à ces derniers toute confiance dans la neutralité des premières. Il a assuré que la réforme ne peut être réalisée qu’à travers un dialogue sérieux qui mène à des mesures concrètes ».
