Emmanuel Macron a exprimé, le mardi 18 novembre, sa disposition à discuter avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune lors de sa participation au sommet du G20 en Afrique du Sud ce week-end. L’objectif serait de dépasser les tensions dans la relation avec l’Algérie, particulièrement sur la question de la migration.
« Je tiens à ce que la France soit respectée et à ce qu’elle mène un dialogue sérieux, calme et exigeant. Si ces conditions sont remplies et qu’on peut obtenir des résultats, je suis disponible évidemment à tout échange à mon niveau », a déclaré le chef de l’Etat français, en réponse à une question sur une possible rencontre à Johannesbourg. « Nos équipes diplomatiques » sont « en train de travailler à cela », a-t-il ajouté. « Mon souhait, c’est que nous puissions avancer pour à la fois être plus efficaces sur les grandes questions économiques, sécuritaires, migratoires, afin d’œuvrer ensemble et de défendre chacun dans notre rôle. »
Une certaine détente commence à imprégner la relation entre Paris et Alger, suite à la grâce accordée la semaine passée par le président algérien à l’auteur franco-algérien Boualem Sansal. Celui-ci, parti en Allemagne suite à sa libération, a fait son retour en France mardi où il a été accueilli par Emmanuel Macron. « C’était une joie de pouvoir accueillir à l’Elysée Boualem Sansal et son épouse» a déclaré Macron avant d’ajouter « Ils étaient émus, heureux de revenir en France et ils étaient en bonne forme. Et je veux ici leur dire toute l’affection de la nation.»
