L’ambassade de Russie en Tunisie a annoncé qu’elle avait conclu un accord avec les autorités tunisiennes permettant à l’équipage russo-biélorusse, composé de 7 ressortissants russes et 2 ressortissants biélorusses, bloqué à l’aéroport de Djerba-Zarzis, de quitter le pays «très prochainement ».
L’ambassade a déclaré à RT que l’équipage est libre et non en détention, mais qu’ils ne peuvent pas quitter l’aéroport pour le moment et se trouvent actuellement dans la zone internationale de transit. C’est parce que leur présence en Tunisie était dans le but de transiter vers un autre pays, l’Algérie.
L’équipage peut quitter la Tunisie sur des vols réguliers sans l’hélicoptère, s’il le souhaite, à condition que l’hélicoptère reste à l’aéroport de Djerba-Zarzis. Le départ de l’équipage en hélicoptère est subordonné à l’obtention d’un permis d’entrée du côté algérien, ce qui n’a pas encore été fait.
L’ambassade a confirmé que l’État tunisien n’est pas concerné par le problème et ne place aucun obstacle devant l’équipage. Lorsque l’ambassade de Russie a contacté les autorités tunisiennes, il a été officiellement confirmé qu’il n’y avait pas de problème du côté tunisien, et que le départ était disponible dès que les dispositions nécessaires seraient prises.
Plus tôt, le pilote Sergey Suslov, un membre d’équipage, a déclaré qu’ils avaient été détenus à l’aéroport de Zarzis depuis le 19 décembre sans donner de raisons claires, après avoir fait un atterrissage technique prévu.
« Nous étions sur un vol coordonné dans un hélicoptère Mi-26 » a déclaré Suslov à RIA Novosti. Tous les documents étaient en ordre, et nous avons passé le contrôle des passeports. Ensuite, les autorités locales nous ont arrêtés sans donner de raisons.
Il a ajouté que leurs passeports avaient été confisqués, et qu’ils avaient passé la première nuit assis dans le hall d’arrivée avant qu’une pièce séparée ne leur soit ensuite attribuée.
L’hélicoptère, qui appartient à une société Kirghize, était sur un vol de maintenance vers l’Algérie, et la Tunisie devait être une escale technique pour une nuit seulement. Selon un communiqué de l’ambassade de Russie, le 20 décembre, elle a reçu une lettre officielle de la société kirghize propriétaire de l’avion, demandant de l’aide pour régler la situation, ce qui a incité l’ambassade à intervenir et à conclure cet accord avec la partie tunisienne.
